ces bronzes sont exécutés par moi même depuis la sculpture en terre jusqu'a la coulée. un diaporama que j'éspère pouvoir afficher explique
le deroulement,long et plein de difficultés pour arriver à un resultat
quelque fois decevant !!
Félicitations pour la nouvelle présentation de votre blog! Je suis ravie de revoir vos oeuvres. Vos bronzes ont gardé la fraîcheur de la terre et toute son expressivité, preuve que le "déroulement long et plein de difficultés" a abouti à une réussite. J'ai hâte de voir votre bas-relief. Amicalement. Anne
Voici, pour vos chats (celui de bronze et celui de grillage), cet extrait d'une pièce de théâtre intitulée "Les quatre petites filles", écrite par Picasso en 1947: "Il ne faut pas croire que le chat est parti manger son aigle sans crainte ni remords derrière les carottes. Le bleu de ses plaintes, les mauves de ses sauts et les violents violets des griffes arrachant du jaune soufre de sa rage les lambeaux de vert Véronèse détachés du sang fusant de la fontaine pleine de vermillon, l'ocre du mur lilas et les franges cobalt si aigu de ses plaintes, le pauvre oiseau cabré sur les sabots de ses plumes singe en acrobatie les drapeaux claquant leurs langues sur l'acier et le couteau planté déjà, le chat accumule et rétracte à chaque étage ses ombres et ses épées confuses et confondues dans la chute des verticales s'écrasant goutte à goutte sur le rideau vert olive." Bonne semaine! Anne
Félicitations pour la nouvelle présentation de votre blog! Je suis ravie de revoir vos oeuvres. Vos bronzes ont gardé la fraîcheur de la terre et toute son expressivité, preuve que le "déroulement long et plein de difficultés" a abouti à une réussite. J'ai hâte de voir votre bas-relief.
RépondreSupprimerAmicalement.
Anne
Voici, pour vos chats (celui de bronze et celui de grillage), cet extrait d'une pièce de théâtre intitulée "Les quatre petites filles", écrite par Picasso en 1947:
RépondreSupprimer"Il ne faut pas croire que le chat est parti manger son aigle sans crainte ni remords derrière les carottes. Le bleu de ses plaintes, les mauves de ses sauts et les violents violets des griffes arrachant du jaune soufre de sa rage les lambeaux de vert Véronèse détachés du sang fusant de la fontaine pleine de vermillon, l'ocre du mur lilas et les franges cobalt si aigu de ses plaintes, le pauvre oiseau cabré sur les sabots de ses plumes singe en acrobatie les drapeaux claquant leurs langues sur l'acier et le couteau planté déjà, le chat accumule et rétracte à chaque étage ses ombres et ses épées confuses et confondues dans la chute des verticales s'écrasant goutte à goutte sur le rideau vert olive."
Bonne semaine!
Anne